30 novembre 2014

L'épreuve - Le labyrinthe Tome 1

Auteur : James Dashner 
Edition : Pocket Jeunesse
________________________Parution : Octobre 2012
_____________________________Pages : 404 p.
_________________________Genre : Science Fiction

Quand Thomas reprend connaissance, sa mémoire est vide, seul son nom lui est familier... Il se retrouve entouré d'adolescents dans un lieu étrange, à l'ombre de murs infranchissables. Quatre portes gigantesques, qui se referment le soir, ouvrent sur un labyrinthe peuplé de monstres d'acier. Chaque nuit, le plan en est modifié. 

Thomas comprend qu'une terrible épreuve les attend tous. Comment s'échapper par le labyrinthe maudit sans risquer sa vie ? Si seulement il parvenait à exhumer les sombres secrets enfouis au plus profond de sa mémoire...


Ayant lu ce livre il y a 5 semaines, je m'excuse d'avance pour cette chronique un peu brouillon mais il me fallait vite rédiger cet avis avant que je ne finisse le tome 2 de cette trilogie. Et je vous préviens, je ne vais pas faire dans l'originalité puisque comme quasiment toute les personnes ayant lu ce roman j'ai adoré, que ce soit au niveau des personnages, de l'intrigue, du mystère, de l'ambiance.. J'ai été conquise.

Après être tombée sur la bande annonce du film, je n'ai pas voulu attendre plus longtemps pour aller acheter ce tome à la librairie car il était hors de question de lire ce roman après avoir lu le livre, je ne pense pas que j'aurais aussi bien apprécié ma lecture dans ce cas. Et pour ceux n'ayant pas encore découvert ni le film ni le livre, prenez patience et lancez vous dans le roman, c'est une petite perle qu'il faut prendre le temps de découvrir.

L'auteur met l'ambiance dès son premier chapitre. Thomas se réveille soudainement dans une sorte d'ascenseur avant d'arriver au cœur du bloc. Il ne se souvient de rien, n'a aucune idée de sa présence ici, il est terrorisé mais également extrêmement curieux quant à toute cette histoire, comme les lecteurs d'ailleurs. Ce que j'ai particulièrement apprécié dans cette lecture c'est que nous sommes sur le même pied d'égalité avec Thomas, comme lui nous apprenons petit à petit l'origine du labyrinthe, nous découvrons le labyrinthe à travers ses yeux émerveillés et au final nous ne pouvons qu'éprouver ce même ressentiment de curiosité, je me suis émergée dans cette quête. Pourquoi ce labyrinthe ? Qui les a enfermé entre ces quatre mures ? Est-ce pour une expérience ? Beaucoup de question auquel l'auteur répond au fil du roman (ou plutôt à la fin mais cela vaut la peine d'attendre, croyez-moi.)

Miraculeusement, l'auteur nous tient en haleine durant tout le long du roman, les chapitres sont ponctués par des rebondissements, il est alors difficile de stopper la lecture. L'action est constamment présente, pas le temps de reprendre notre souffle entre deux chapitres, les pages se tournent d'elle-même, nous nous retrouvons plongée dans cette histoire, dans ce bloc avec tous ces blocards qui ne finissent pas de nous surprendre.

Une diversité de personnages, certains adorables, d'autre détestables mais c'est ce qui fait le charme de ce roman. Parlons avant tout de notre cher Thomas. Évidemment je ne pouvais que tomber sous le charme de sa détermination et de son courage, mais justement j'ai trouvé ce courage un peu trop exagéré a certains moments, le voilà tout juste arrivé qu'il ose déjà s'aventurer dans chaques recoins sans prendre en compte les danger qui pourraient survenir, mais c'est un détail vite oublié. Il entretient de magnifiques relations avec Newt, Minho, Alby.. Et surtout Chuck, je pense que toute les personnages ayant lu ce livre sont d'accord pour dire que l'amitié qu'entretiennent Thomas et ce petit frisé est magnifique, très émouvante. Un lien se forme entre ce deux personnages, des promesses, une parfaite entente, tout est là pour nous mettre la larme aux yeux.

A travers ses personnages, James Dashner réussit a nous faire ressentir toute une palettes d'émotions : de la tristesse, de l'espoir, de la compassion, du soulagement, de la colère.. En conclusion, un livre qui devient vite addictif, l'auteur ne s'attarde pas sur les descriptions et pourtant c'est avec une réelle facilité qu'il réussit a nous plonger dans son univers. Beaucoup de mystères, beaucoup d’énigmes a résoudre et c'est avec regret que l'on referme ce livre mais pas de panique, deux autres tomes nous attendent.

"-Je n'ai pas le temps de vous expliquer, leur lança-t-il, d'une voix aussi tendue que ses traits. Suivez-moi, et courez comme si votre vie en dépendait. Parce que je peux vous garantir que c'est le cas."

- NOTE : 10/10 - 



23 novembre 2014

LES MAINS LIBRES

Auteur : Paul Eluard & Man Ray
Editions  : Folio
Collection : FolioPlus Classique
Parution : Juin 2013
Pages : 258 p.
Genre : Poésie

Ce recueil est un modèle de complicité artistique, les deux auteurs engendrant une œuvre qui exige que les dessins de l'un et les poèmes de l'autre demeurent indissociables. Renversant l'ordre habituel des choses, Paul Éluard avait d'ailleurs tenu à préciser sur la page de titre du manuscrit de travail des Mains libres que c'était lui, le poète, qui avait «illustré» les dessins de Man Ray. En fait d'illustrations, les textes entrent plutôt en résonance intuitive avec les propositions graphiques : on dirait face à face des traits et des mots qui, tous, ont finalement fonction d'embarcadères et prennent un malin plaisir à jouer de l'égarement ou à décupler les destinations imprévues. Toutes les pages de ce livre témoignent d'une intuition active et partagée, toujours en mouvement, toujours éclairante. Deux artistes, avec leurs armes propres, y découvrent leur champ commun. Ils ont les mains libres, mais avec, en plus, le bonheur d'être ensemble.

Un livre un peu spécial mais qui ne doit pas être négligé je pense. Sans l'avoir étudier au lycée je ne m'y serais probablement jamais intéressée et pourtant je suis bien contente d'être tombé dessus. Il faut savoir que j'ai vraiment du mal a apprécier ce genre de livres, étant extrêmement difficile pour les classiques j'en ressort souvent déçu malgré quelques exception. Et pourtant une fois ce livre refermé, j'ai été étrangement surprise. Je sais que ce n'est pas le genre de livre que l'on lit un dimanche soir dans l'espoir de se détendre sur un coup de tête mais je vais vous développer mon ressentit et essayer de vous expliquer ce pourquoi j'ai apprécier cette lecture, bien qu'étrange.

Tout d'abord je vous préviens que le livre citée n'est pas un roman mais un recueil de poème. Je vous avoue que je n'accroche pas particulièrement ce type de recueil et pourtant.. Ce que j'ai particulièrement apprécier c'est l'histoire de la création de ce livre. Il faut savoir que les dessins ont précédés les poèmes, étrange non ? Habituellement, la tradition veut que les dessins illustrent les textes, mais mettons cela sur le statut surréaliste de ces deux auteurs.

Parlons alors des dessins. Insolites mais superbes. Je sais que mes camarades ont eu un tout autre point de vue donc j'estime que chacun a son avis sur cela, mais j'ai particulièrement aimé la liberté des dessins de Man Ray. Certes un grands nombres de ceux ci mettent en place des femmes nues, mais je pense qu'il faut voir plus loin (et vous imaginer bien qu’ayant travailler quatre mois dessus j’étais obligé d'étudier plus en profondeurs ces dessins ^^ ), j'ai eu un petit faible pour les châteaux, qui sont assez nombreux dans cette ouvrage. On voit bien que les mais rêveuse de Man Ray sont à l’œuvre de ses étranges dessins.

Place aux poèmes maintenant. Bien évidemment, on cherche automatiquement un lien entre le dessin et ses écrits et je suis bien obligé d'admettre (après des heures a chercher la faille) que certains n'ont absolument aucun lien. C'est une écriture automatique, Eluard ne respecte aucune règle d'écriture, aucune rimes, aucune structure et pourtant cela a son charme d'une certain manière. Seulement, je suis parfois restée sur ma faim, certains des poèmes se constituant que d'une phrase. Il est vrai que ces écrit ne nous parlent pas forcément au premier abord mais c'est la marque de fabrique des surréalistes. Vous imaginez donc que l'assemblage des dessins ainsi que des poèmes a été un réel défi pour moi.

Au premier feuilletage, cet ouvrage ne semble n'avoir ni queue ni tête, une petite connaissance sur le mouvement surréaliste et les deux auteurs est utile pour comprendre un minimum cette œuvre aussi étrange qu’intriguante. Évidemment on lit se recueil avec la curiosité de savoir ce qu'e signifie ces poèmes ainsi que ces dessins. Les mais libres a plutôt pour but de laisser le lecture avec sa propre vision de l’œuvre et non de l'influencer, l'imagination est très importante sans quoi vous ne pouvez absolument pas comprend cette œuvre. Mais j'ai fini par me prendre au jeu et je ne suis finalement pas déçu malgré quelques réticences.

"Une oeuvre compliquée et étrange mais qui reste très intéressante." 
- NOTE : 7/10 -